

Dans la Prélature de l'Opus Dei a publié sur son site Internet le lancement d'une nouvelle bureau de guérison et d'écoute s'occuper des anciens membres de la prélature ou des anciens participants à ses activités qui pourraient se sentir blessés ou avoir des plaintes de nature institutionnelle.
Le Bureau de l'écoute et de la guérison Opus Dei en Espagne, créée par un décret du Vicaire régional de la Prélature en date du 13 mai 2025, poursuit la ligne d'interlocution marquée par les protocoles que l'institution a mis en place il y a plus de 10 ans pour faire face à d'éventuels cas d'abus et qui ont progressé et pris forme au fil des ans.
Ce type de bureau existe déjà dans de nombreux diocèses et institutions religieuses en Espagne et, selon l'Opus Dei, ce nouveau bureau vise à "promouvoir des processus de guérison" avec d'anciens membres de la prélature ou d'anciens participants à ses activités qui pourraient se sentir blessés ou avoir des plaintes de nature institutionnelle.
Ce n'est pas la première fois que l'Opus Dei dispose d'un tel bureau : depuis 2022, en Argentine, il y a le Bureau de la guérison et de la résolution, avec un objectif similaire dans la région américaine. Depuis 2024, la prélature dispose également d'un bureau de guérison et de résolution, avec un objectif similaire dans la région américaine. canal de réception des demandes ou des plaintes par courrier électronique, en rapport avec leur temps de travail.
Anciens membres de l'équipe d'écoute
Ce bureau se veut une étape supplémentaire dans la tâche de "canaliser ces processus de manière structurée et de mieux répondre aux demandes reçues". À cette fin, la prélature a constitué une équipe composée de professionnels de la psychologie, de la spiritualité, de l'éducation, du travail social et de l'accompagnement pastoral.
Parmi ces personnes, il y a des hommes et des femmes, certains appartenant à l'institution, d'autres sans fonction gouvernementale, et des personnes ayant appartenu à l'Œuvre dans le passé, afin d'offrir un "espace de confiance qui permette de traiter chaque cas avec empathie et respect".
En effet, le bureau dispose d'une indépendance opérationnelle par rapport au gouvernement de la Prélature et ce sont ces personnes qui agissent comme interlocuteurs entre l'Œuvre et les personnes affectées et qui sont chargées de "transmettre à la Prélature, le cas échéant, les demandes ou suggestions de pardon ou de réparation qui, en accord avec le demandeur, sont considérées comme opportunes". Le communiqué ne précise pas le type de réparation auquel il est fait référence, ni si la possibilité d'une restitution financière est même envisagée dans certains cas.
Réparation et guérison
Le bureau recueillera des informations "pour comprendre ce qui s'est passé, évaluer l'ampleur du cas et chercher la meilleure façon d'offrir assistance et guérison". La prélature elle-même souligne que "l'équipe du bureau peut compter sur des conseils externes - par exemple, pour une orientation juridique ou une médiation institutionnelle - toujours avec le consentement exprès de la personne prise en charge".
Préparation du centenaire de l'Opus Dei
Le bureau est né d'un chemin de travail, d'écoute et d'apprentissage de la prélature de l'Opus Dei, ainsi que de toute l'Église catholique, pour traiter non seulement les cas d'abus (sexuels ou de conscience) mais aussi l'accueil des personnes blessées ou en confrontation avec l'institution religieuse.
Outre les divers cas d'ex-membres mécontents qui ont affecté directement l'institution fondée par saint Josémaria Escriva, l'Œuvre souligne sa volonté d'" améliorer l'attention personnelle, surtout envers ceux qui ont quitté l'Œuvre " et que ce type d'action doit servir à préparer le centenaire de la fondation de l'Opus Dei, en 2028.